fbpx
HomeCultureShirley Clarke : Réalisatrice icône de la contre-culture [États-Unis]

Shirley Clarke : Réalisatrice icône de la contre-culture [États-Unis]

Par Anaëlle Borderes
Paru dans Femmes ici et ailleurs #44, juillet-août 2021

Shirley Clarke interprétant son propre rôle dans le film Lions Love (…and Lies), d’Agnès Varda (1969) © Agnès Varda – Max L. Rabb

Née dans une famille bourgeoise à New York, ”à une époque où les femmes ne dirigeaient pas », Shirley Clarke dit s’être « toujours sentie seule et à l’écart ”* de la culture dans laquelle elle évoluait et de ses normes. Des limites qu’elle repoussera tout au long de sa vie, devenant au passage une pionnière du cinéma indépendant américain. Elle s’essaye à la réalisation cinématographique dès 1953, avec plusieurs courts-métrages où elle brouille la frontière entre documentaire et fiction. Son style, qu’elle qualifie ”d’impressionnisme abstrait au cinéma”, a pour ambition de casser les codes du cinéma américain. Le court-métrage Skyscraper retrace ainsi la construction du gratte-ciel 666 Fifth Avenue en alternant séquences couleurs et scènes en noir et blanc. Un avant-gardisme qui vaut à la réalisatrice l’Oscar du meilleur court-métrage de fiction en 1959.

​Vous avez envie de lire cet article ? Il suffit de vous abonner à Femmes ici et ailleurs.

Vous êtes déjà abonné·e Découverte digitale, Découverte combiné, Exploration ou Exploration digitale, Liberté ou Liberté digitale ? Connectez-vous à votre compte.

Vous êtes abonné·e avec une autre offre ? Vous pouvez la faire évoluer sans attendre en cliquant ici. La régularisation administrative se fera dans les jours qui suivront.