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Nancy McGee : Le jour où j’ai tout perdu

Par Sandrine Boucher
Paru dans Femmes ici et ailleurs #46, novembre-décembre 2021

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Née au Québec, formée à l’université Carleton à Ottawa, Nancy McGee se voit proposer par hasard un travail pour les Nations unies, en France. “J’ai posé deux questions : ‘c’est où ?’ On m’a dit ‘à Marseille’. Et ‘est-ce qu’il y a de la neige ?’”, se souvient-elle en riant. Elle arrive dans la cité phocéenne en 1981 “pour le travail et pour un an”, rencontre l’amour et s’installe définitivement dans le sud de la France. Elle collaborera pendant près de dix ans avec les Nations unies, enchaînant conférences et missions dans le monde, avant de quitter son poste, devenu incompatible avec sa vie de famille, et en chercher un autre.

Un jour, Pôle emploi lui demande de justifier sa recherche de travail par des lettres de refus à sa candidature. Panique. Nancy McGee répond à la première annonce trouvée sur un journal, afin de recevoir la précieuse réponse négative. Elle passe un premier entretien, puis d’autres, puis des tests à Paris…. Pour finir par être embauchée auprès du vice-président France de Coca-Cola, sur des événements sponsorisés par la marque (festival de Cannes, rallye de Monaco, etc.). En 2010, elle est licenciée suite à une réorganisation interne de la multinationale. “Vu mon âge – cinquante-deux ans – et mon niveau de salaire, j’ai pensé que personne n’allait m’embaucher. Ma seule solution était de créer mon entreprise.

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