Myriam Guillen : Graines de bonheur
Par Anne Joly
Paru dans Femmes ici et ailleurs #30, mars-avril 2019
Myriam Guillen ne mâche pas ses mots. Sa décision de se réorienter, concrétisée en 2013, relevait d’une “question de vie ou de mort”. “Je devais sauver ma peau, avant de tomber malade !”, assure celle qui, après avoir exercé pendant une douzaine d’années le métier auquel elle s’était destinée − l’expertise comptable −, est devenue coach.

Ce n’était pas, dans son cas, l’expression d’une volonté d’entreprendre chevillée au corps. “Au début de ma carrière, je me disais : ‘Travailler à mon compte ? Jamais !’” Elle crée pourtant son cabinet en 2003, “parce qu’il n’y avait pas de perspectives là où j’étais salariée”. Les affaires marchent bien. Très bien. Myriam Guillen recrute une, puis deux personnes.