L’Anafé [France]
Dans les zones d’attente, où les étranger·ère·s peuvent être retenu·e·s près d’un mois, les femmes voient leurs droits fondamentaux (à l’hygiène, à la santé) bafoués. Sur le terrain et auprès des institutions, l’Anafé s’est donné pour mission de leur venir en aide.
Par Agathe Gouesmel et Aude Stheneur
Paru dans Femmes ici et ailleurs #40, novembre-décembre 2020
“Dans les zones d’attente, il n’y a pas de séparation entre hommes et femmes ni entre adultes et mineur·e·s. Les femmes n’ont quasiment jamais accès à des protections hygiéniques et le suivi médical de celles qui sont enceintes est déplorable”, observe Laure Palun, directrice de l’Anafé, l’Association nationale d’assistance aux frontières pour les étranger·ère·s. Comme d’autres associations qui défendent les droits des réfugié·e·s (lire l’article sur le Comede dans Femmes ici et ailleurs #38), l’Anafé mène depuis plusieurs années une action particulière auprès des migrantes.
