Dian Fossey : Protectrice des gorilles [États-Unis]
Par Sandrine Boucher
Paru dans Femmes ici et ailleurs #31, mai-juin 2019

Son désir de vivre avec des animaux sauvages conduit Dian Fossey (1932-1985), pour la première fois en 1963, en Afrique, où elle se découvre une passion pour les gorilles des montagnes. Trois ans plus tard, l’Américaine s’établit dans les Virungas rwandaises, à 3 000 mètres d’altitude, et ouvre son centre de recherches.
Dian Fossey gagne jour après jour la confiance des grands primates, vocalise en mimant leurs cris, leur donne des noms et noue des liens d’affection. Elle décroche trois bourses du National Geographic, qui lui consacre sa une en janvier 1970. À la suite de l’abattage de Digit, un de ses favoris, la chercheuse s’engage dans une lutte sans merci contre le braconnage. Surnommée Nyiramacibiri (“la femme qui vit seule dans la forêt”), elle est assassinée fin décembre 1985. Son meurtre n’a jamais été élucidé.
L’héritage de Dian Fossey pour la connaissance et la protection des gorilles est immense ; leur population n’a depuis cessé de croître, passant de 280 individus en 1986 à plus de mille l’an dernier. ●