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Comede [France]

Le Comité pour la santé des exilé·e·s – dit Comede – accompagne et soigne chaque année des milliers de femmes, venues principalement d’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud. Face à leur vécu souvent traumatique, l’association propose un parcours de soins adapté.

Par Aude Stheneur
Paru dans Femmes ici et ailleurs #38, juillet-août 2020

Une femme sur cinq. C’est le nombre alarmant de migrantes originaires d’Afrique subsaharienne qui déclarent avoir subi des violences sexuelles au cours de leur existence, dans leur pays d’origine, pendant le voyage mais aussi depuis leur arrivée en France1. Ces exilées, qui sont aussi particulièrement touchées par le VIH, payent le prix de la vie dans la rue, des changements fréquents d’hébergement et de la nécessité – parfois – d’avoir des relations sexuelles en échange d’un logement ou de nourriture.

Une réfugiée syrienne tient ses enfants dans ses bras, dans une tente du camp de fortune à la Porte de Saint-Ouen, au nord de Paris, en octobre 2015. © JOEL SAGET / AFP

Le Comede, association qui œuvre depuis plus de quarante ans pour l’accès aux soins des personnes exilé·e·s, a mis en place des consultations et ateliers réservés aux femmes afin de répondre au mieux à ces problématiques.

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