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Artemisia Gentileschi : Première géante de la peinture

Par Romane Guigue
Publié dans Femmes ici et ailleurs #46, novembre-décembre 2021

Autoportrait en allégorie de la peinture, 1638-1639, huile sur toile d’Artemisia Gentileschi, conservée au château de Windsor à Londres, Royal collection. © Domaine public

Fille d’Orazio Gentileschi, un peintre respecté, Artemisia (1593 – env. 1650) l’assiste dans son atelier, à Rome, et très tôt, se révèle remarquablement talentueuse. Si, comme les autres artistes de son temps, elle puise son inspiration dans les œuvres du Caravage (1571-1610), Artemisia Gentileschi excelle : ses toiles sont vibrantes de couleurs, le trait est juste, sûr et précis. Elle termine Suzanne et les vieillards, l’une des toutes premières à seulement dix-sept ans.

Deux ans plus tard, elle se lance dans la première version d’une de ses toiles les plus connues, Judith décapitant Holopherne, tirée de l’Ancien Testament. Holopherne a le visage d’un de ses formateurs et ami de son père, qui l’a violée. Elle donne à Judith son propre visage. Et la peintresse réalise cette œuvre l’année du procès de son agresseur, qui est reconnu coupable et condamné à l’exil. Le lien de cause à effet entre la toile et l’histoire personnelle de l’artiste est régulièrement débattu par les expert·e·s.

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